Édition du mercredi 20 février 2013
Hausse du prix de l'électricité : Delphine Batho refuse la « fatalité »
Delphine Batho, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l’Énergie, a pris position hier lors d’une conférence de presse sur la hausse vertigineuse des prix de l’électricité prévue par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Lundi, la CRE avait publié, dans son rapport 2012 sur le fonctionnement du marché de l’électricité et du gaz, des chiffres impressionnants : la hausse du prix de l’électricité devrait, selon la commission, atteindre les 30% d’ici à 2017.
En cause, d’abord, la simple inflation, qui entraînerait mécaniquement une hausse de plus de 10% des prix en cinq ans. Mais c’est surtout la Contribution au service public de l’électricité (CSPE) qui devrait peser le plus lourd dans cette hausse spectaculaire. La CSPE, acquittée par tous les utilisateurs, a une triple fonction : financer les tarifs sociaux de l’électricité, permettre la péréquation tarifaire qui assure que, sur tout le territoire, et notamment en outre-mer, les tarifs soient les mêmes, et surtout financer les surcoûts liés au rachat des énergies renouvelables. Pour l’instant, la hausse de la CSPE est plafonnée à 3% par an. Mais cette limitation ne devrait pas durer, le gouvernement s’étant engagé à rembourser à EDF 5 milliards d’investissements non encore compensés par l’État (voir Maire Info du 14 janvier).
Autre motif d’augmentation : le Turpe (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité), qui va évoluer à la hausse en raison des importants travaux de modernisation du réseau entrepris par le fournisseur historique et ses filières. Hausse prévue : 9% en 2013 et 6,8% en 2014. C’est en additionnant toutes ces hausses que la CRE aboutit au chiffre de +30% en cinq ans.
Delphine Batho a donc souhaité hier nuancer ces prévisions, tout en précisant que la CRE était « dans son rôle » en les publiant . Mais le rôle du gouvernement, estime-t-elle, est « de protéger le pouvoir d’achat des Français », notamment en privilégiant la sobriété et la performance énergétique. En d’autres termes, la ministre ne nie pas les chiffres de la CRE et les augmentations prévues, mais espère les compenser en aidant les consommateurs à réduire leur consommation d’énergie. « Développer massivement la performance énergétique », a souligné la ministre, pourrait « permettre à chacun de faire 25 à 30% d’économies d’énergie ».
En cause, d’abord, la simple inflation, qui entraînerait mécaniquement une hausse de plus de 10% des prix en cinq ans. Mais c’est surtout la Contribution au service public de l’électricité (CSPE) qui devrait peser le plus lourd dans cette hausse spectaculaire. La CSPE, acquittée par tous les utilisateurs, a une triple fonction : financer les tarifs sociaux de l’électricité, permettre la péréquation tarifaire qui assure que, sur tout le territoire, et notamment en outre-mer, les tarifs soient les mêmes, et surtout financer les surcoûts liés au rachat des énergies renouvelables. Pour l’instant, la hausse de la CSPE est plafonnée à 3% par an. Mais cette limitation ne devrait pas durer, le gouvernement s’étant engagé à rembourser à EDF 5 milliards d’investissements non encore compensés par l’État (voir Maire Info du 14 janvier).
Autre motif d’augmentation : le Turpe (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité), qui va évoluer à la hausse en raison des importants travaux de modernisation du réseau entrepris par le fournisseur historique et ses filières. Hausse prévue : 9% en 2013 et 6,8% en 2014. C’est en additionnant toutes ces hausses que la CRE aboutit au chiffre de +30% en cinq ans.
Delphine Batho a donc souhaité hier nuancer ces prévisions, tout en précisant que la CRE était « dans son rôle » en les publiant . Mais le rôle du gouvernement, estime-t-elle, est « de protéger le pouvoir d’achat des Français », notamment en privilégiant la sobriété et la performance énergétique. En d’autres termes, la ministre ne nie pas les chiffres de la CRE et les augmentations prévues, mais espère les compenser en aidant les consommateurs à réduire leur consommation d’énergie. « Développer massivement la performance énergétique », a souligné la ministre, pourrait « permettre à chacun de faire 25 à 30% d’économies d’énergie ».
F.L.
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